« Et si on s'écoutait vraiment ! »
MON PARCOURS
Cette approche du « Et si on s’écoutait vraiment » est née avant tout de la somme de mes expériences personnelles autant que professionnelles.
Chacune d’elles, comme les pièces d’un puzzle se sont imbriquées les unes dans les autres et avec le temps m’ont permis de donner davantage de sens, une forme de cohérence à mes expériences de vie, comme à celles de mes patients. J’ai eu pendant de nombreuses années comme croyance erronée que dans la vie » il ne fallait pas s’écouter », et le plus tragique est que j’en étais assez fière finalement! J’y voyais un gage, une preuve de ma solidité qui nourrissait mon personnage de femme forte, indépendante , sorte de Wonder Woman 2.0 . Je m’y suis épuisée et je n’y étais clairement pas épanouie.
J’ai compris aujourd’hui (et heureusement pour ma santé physique et mentale) que le chemin est exactement l’inverse ! Apprendre à s’écouter requiert du courage, de l’honnêteté et de l’humour mais le résultat en vaut largement l’effort investi.
DÉVELOPPER UNE FORME
D’ÉCOLOGIE PERSONNELLE
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MON PARCOURS
Professionnel
Mon parcours professionnel a débuté
par l’obtention de mon diplôme d’état
de masseur-kinésithérapeute en 1998
(École Lariboisière Assistance Publique
des Hôpitaux de Paris).
Puis j’ai déménagé à Bordeaux et exploré de multiples facettes de mon métier :
- Remplacements en cabinets libéraux
- Centre pédiatrique pour polyhandicapés sévères
- Centre de rééducation cardio-orthopédique
- Association d’intégration scolaire d’enfants déficients moteurs (SESSAD)
- Maison de retraite
- Puis installation à mon compte
en cabinet libéral. - En 2005, j’ai débuté une formation
en posturologie, chaînes musculaires et thérapies manuelles (Léopold Busquet) qui m’a permis d’élargir
ma vision.
Éteindre un symptôme sans en comprendre
le sens m’est apparu absurde, voire potentiellement dangereux au long terme.
J’exerce aujourd’hui avec cette vision globale lors de mes séances individuelles. Il est évident que l’on cherche à traiter les symptômes et équilibrer la posture, mais en débusquant le sens réel et jusque-là caché de ces derniers. Cela évite la chronicité, la récidive ou l’aggravation et surtout donne des clés de réajustement concrètes pour le patient.
On ne peut guérir la partie sans soigner le tout. On ne doit pas soigner le corps séparé de l’âme et pour que l’esprit et le corps retrouvent la santé, il faut commencer par soigner l’âme. Car c’est une erreur fondamentale des médecins d’aujourd’hui : séparer l’âme et le corps.
Platon
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MON PARCOURS
Personnel
Parallèlement à mon parcours professionnel ma propre vie, mes différents symptômes, mes rencontres, mes expériences m’ont beaucoup enseigné.
J’étais une enfant avec beaucoup d’insécurité et peu de confiance en elle, avec notamment très jeune des crises de somnambulisme. J’ai ensuite suivi un cursus en sport étude de patinage artistique pendant 4 années avant de revenir à un circuit classique en classe de 4ème.
Le retour à une vie adolescente et à la scolarité en collège n’a pas été simple après mon passage au CNED. Déjà assez certaine de ce que je désirais faire (de l’humain), je me suis adaptée à un système qui n’avait pas trop de sens pour moi. De nombreuses douleurs sont alors apparues accompagnées de dépression et d’automutilation.
A 19 ans on m’a diagnostiqué une spondylarthropathie ankylosante pour laquelle je me suis soignée médicalement jusqu’à mes 43 ans.
A 33 ans, alors que je travaillais à mon compte en libéral, j’ai déclenché une thrombose artérielle, heureusement avec très peu de séquelles…Quelques fausses couches ont également marqué ces dernières années avant que je renonce à ce projet de maternité.
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Aujourd’hui, avec le recul, un travail d’analyse, d’apprentissage d’écoute de moi-même et de mes symptômes, quelques rencontres salutaires de confrères, de thérapeutes, d’amis et de recherche, je comprends parfaitement le sens de chacun de mes symptomes. Ils m’ont permis de voir mes zones d’ombre, mes résistances internes, ma propre maltraitance. Ils matérialisaient mes zones de déni, mes besoins non conscientisés et donc non nourris.
À ce jour ma santé est bonne. En ayant écouté mon corps,
mes émotions, et en étant reliée davantage à mes besoins, j’ai pu modifier ce qui devait l’être et trouver un meilleur équilibre en moi et autour de moi.
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